C’est ici que commence le voyage...

Mardi 5 septembre, nous débutons notre voyage autour de la Baltique : elle est ici, à Dziwnow !


Nous marchons dans le sable, le long du rivage. La mer est agitée, le ciel est gris. La station balnéaire est très colorée et animée.

Le réseau routier polonais est dans un état ! Nous faisons 60 km en deux heures : beaucoup de travaux, avec circulation alternée, le bitume est posé sur du sable, les bords sont défoncés, le milieu ressemble à de la tôle ondulée, ça fait un mix des « routes de l’impossible » et du « salaire de la peur » (sans nitroglycérine dans le camion, ouf !).
Nous traversons de grandes forêts où poussent des tonnes de champignons que les polonais ramassent et que certains vendent le long de la route.

Nous nous installons dans un camping à Kolobrzeg. L’emplacement qui nous est attribué, est en herbe, bien humide, que les roues de Magellan jardinent. Manque de bol, comme à Munich, un arbre se trouve pile dans l’axe du satellite. Notre antenne TV tourne et retourne et ne capte rien. Nous demandons donc, comme à Munich, à changer d’emplacement. Cette fois-ci, rien dans l’axe Sud-Sud Est, mais l’antenne tourne et retourne toujours sans rien capter. Dans ces régions, la météo rend tout de même la télévision un peu indispensable pour occuper les longues soirées. Après une courte réflexion, je tourne la tête de réception qui était restée jusqu’à maintenant en position légèrement inclinée vers la droite (réglage Portugal) et je la mets horizontale. Youpi, ça capte !

Mercredi, visite de la belle station balnéaire de Kolobrzeg : grandes plages, promenades de front de mer, pistes cyclables dans les parcs. À bicyclette (sans assistance électrique !), nous faisons un tour sur la jetée, avec vue sur le phare

un tour au centre ville, avec la basilique


un tour au port et à la marina

Beaucoup de monde, surtout des Polonais bien sûr, mais aussi beaucoup d’Allemands. D’ailleurs, les deux langues utilisées couramment ici sont le Polonais et l’Allemand. Ça ne nous arrange pas spécialement, parce qu’en Allemand, à part Ja, Nein, Danke et Kartoffeln, on ne comprend pas grand-chose, et en Polonais c’est pire !
Pour commander à manger, c’est compliqué ! Enfin pour le plat, on est assez bien tombés, c’est pas mal et très (trop) copieux : palette de porc en sauce avec pommes vapeur saupoudrées de fenouil, et crudités (carottes, betteraves, chou).
 

Les horaires des repas nous surprennent un peu, mais sembleront normaux pour les Norvégiens ( ? ). Le restaurant du camping ferme à 19 heures. Apparemment les Polonais mangent vers 16-17 heures, heure à laquelle nous prenons notre goûter (nous n’avions pas pris de dessert ce midi… nous étions gavés). Nous commandons des « pancakes » en précisant que nous voulons une version sucrée (la version « Spinat » nous fait craindre des épinards…).

Commentaire d’Hubert : « ben ça, ça cale ! c’est pas de la crêpe bretonne, c’est du lourd ! ».
Même avec une brouettée de bougies d’anniversaire par-dessus, ça n’aurait pas été plus lourd !

Pour conclure, Hubert commande un expresso (kawa : un mot de polonais qu’on comprend !) à 7 zlotys (1,75 €) servi avec une mignardise… Et là aussi, c’est du lourd !

Hubert ayant calé, je suis venue à son secours !