Nous arrivons en Lettonie sous des trombes d’eau. La route
de la plaine est balayée par la pluie, le vent d’ouest et les gerbes d’eau dont
les camions nous aspergent copieusement.
Les champs sont immenses, les fermes gigantesques.
Nous arrivons à Riga avec une petite éclaircie qui nous
autorise à faire le tour de la vieille ville à bicyclette. La circulation tout
autour est très dense. Mais au cœur de la ville, tout est calme, piétons et
cyclistes sont bienvenus.
Château
Basilique
Église luthérienne, synagogue, rues pavées
Pour répondre à un précédent commentaire de Marine, si, il y a des gens. Mais pas beaucoup, ce n'est pas la foule. Des locaux et un peu de touristes.
Au camping, les douches ne sont pas intimistes, il s'agit plutôt de douches de vestiaires : elles sont dans une salle, on se déshabille sur les bancs, il y a tout de même des rideaux de douche (qui se collent à votre dos, dès que vous faites couler l'eau) et l'on peut grandir, la pomme est à près de 3 mètres de haut !
Nous retrouvons la mer Baltique, et plus exactement, le
golfe de Riga, qui forme à lui seul une mer presque fermée. La route de la côte
est rectiligne, les forêts de résineux la bordent. Les cueilleurs de champignons sont toujours aussi nombreux.
Un camping est annoncé. Nous prenons sa direction par un
chemin « dégoudronné » où l’on dirait qu’un char est passé avant
nous : la chaussée est profondément striée et si l’on dépasse les 10 km/h,
on se trouve en mode trampoline dans le fourgon. Ledit camping est difficile à
qualifier, disons très « roots ». S’il n’y avait les bornes
électriques, on ne l’identifierait pas autrement qu’un espace de parking pour
kite-surfeurs et pique-nique. D’autant que les bornes électriques ne sont pas
alimentées en courant, que le point d’eau (affichée comme potable) distribue un
liquide clair de prime abord, mais jaunâtre lorsqu’il est mis en jerrican, et
que les toilettes sont des toilettes sèches, dans des cabanons sommaires, qui
se ferment de l’extérieur… Nous avons bien fait de faire notre lessive au camping
de Riga, ici, aucun service… juste un peu de réseau téléphonique et notre
antenne satellite qui capte encore…
Nous sommes accueillis par un chat, très familier, qui
accompagne Hubert dans une tentative de pêche en rivière.
Dans ce lieu improbable, nous sommes rejoints par un couple
de camping-caristes allemands, Peter et Gabrielle, que nous convions à un
french apéritif.
La mer est toute proche. Dimanche matin, des pêcheurs
ramènent un grand poisson (saumon ? peut-être, c’est la saison paraît-il).