Le nord-est de la Pologne, Giżycko, Suwalki

L’enclave russe de Kaliningrad nous oblige à quitter les bords de la Baltique et à faire un détour. L’obtention d’un visa de transit aurait nécessité de prévoir à l’avance des dates et des points de chute, de fournir des justificatifs etc. etc. Alors tant pis Poutine, on fait le tour.
Les routes sont meilleures dans cette partie de la Pologne, même le réseau secondaire est praticable. 

Beaucoup de lacs, d’étangs, des petits, des moyens, des très grands, entourés de bois ou de champs, avec des roseaux ou pas, avec des nénuphars ou pas, avec des canards, des poules d’eau, des cygnes, des hérons… Sur certains naviguent des voiliers.
Beaucoup de forêts, de bois, d’érables, de bouleaux, dont on pressent que la chlorophylle va bientôt disparaître, laissant place aux bruns, à l’or et au pourpre. Les ramasseurs de champignons s’en donnent à cœur joie. 


Nous nous arrêtons dans un camping presque désert à Giżycko. Hubert fait une première tentative de pêche dans le lac, mais ce soir, pas de poisson au menu, ce sera steak ratatouille. 



Les sanitaires sont grand luxe, marbre, musique, tout brille. 

Seul bémol, les douches sont payantes, pas chères ce n’est pas le problème, mais il y a une minuterie. Donc il faut mettre les pièces, choisir son numéro de cabine (tout est écrit en anglais bien sûr, sinon on a le choix avec le polonais ou l’allemand), se ruer dans la cabine et se déshabiller en moins de 30 secondes, puis on se trouve sous un jet d’eau froide qui nous empêche de régler l’orientation de la pomme. Ensuite arrive l’eau chaude, mais il faut se dépêcher car la minuterie a débuté son décompte. Le stress monte lorsque la lumière rouge annonce la fin de l’eau. Bref, pas dramatique, mais pas très pratique. Si vous n’êtes pas complètement rincé, il faut sortir de la cabine pour accéder à la pièce principale où se trouve le douchodateur…
Au camping de Suwalki, les sanitaires sont aussi très bien, tout neufs, tout propres. Seul bémol, les douches fonctionnent avec des panneaux solaires. Donc aujourd’hui, pas de soleil, pas d’eau chaude ! Vive l’écologie !

PS : réponse du jeu de la carte postale, remporté brillamment par Josué

La mer Baltique est très peu salée, c’est pourquoi les pêcheurs que nous avons observés appâtent avec des vers de terre et attrapent des poissons habituellement d’eau douce (perches, gardons…)