Tout d'abord, félicitation à Josué qui remporte pour la deuxième fois consécutive le jeu de la carte postale grâce à sa bonne réponse :
1ere question: C'est comme le Port Salut, c'est ecrit dessus ;-)
2eme question: La statue d'Alexandre II de Russie est érigée en
1894 au centre de la place du sénat pour commémorer le rétablissement par
l'empereurde la Diète (=assemblée législative) de Finlande en 1863, et les
réformes qui augmenteront l'autonomie de la Finlande par rapport à la
Russie.
Plus d'informations ici
(dernier paragraphe): https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_du_S%C3%A9nat_(Helsinki)
(dernier paragraphe): https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_du_S%C3%A9nat_(Helsinki)
Nous avons pris un peu de retard dans le blog, pour cause d'absence de wifi... voici le rattrapage :
Il fait nuit depuis quelques heures lorsqu’une douce voix
nous annonce que nous arrivons à Nouméa… Oh oh, aurions-nous navigué si loin,
si vite, pour se trouver aux antipodes, au printemps… au chaud ???
Eh, que nenni, nous avons mal ouï, il s’agit d’Umeå, en
Suède. Nous atteignons donc le point le plus au nord de notre périple. Il est
minuit, nous avons retrouvé notre fuseau horaire. En fait nous n’avons pas
changé nos montres d’heure lorsque nous sommes passés de Pologne en Lituanie,
nous contentant de faire une petite gymnastique intellectuelle pour les
horaires d’ouverture des magasins et de transports en commun, dans les pays
Baltes et en Finlande. Nous descendons du ferry et suivons le camping-car d’un
couple Suisse avec qui nous avons papoté à bord. Il se dirige vers un camping,
fermé bien sûr à c’t’heure. Nous nous garons ensemble sur un parking au bord de
la rivière pour dormir. De bon matin, les Suisses sont déjà partis, et nous
allons nous installer dans un camping un peu plus loin. Nous profitons de ses
installations : électricité, wifi, sanitaires chauffés, douches, terrain
de pétanque… et notre antenne, qui a dépassé depuis longtemps sa limite
théorique de couverture, capte toujours ! Un couple de Bretons nous offre
le plaisir de papoter en Français. Ils reviennent du Cap Nord, pas plus
enchantés que cela, ils ont juste réalisé leur défi, ont trouvé le site joli,
mais sans plus. Nous papotons aussi un peu avec Marine sur Skype, in French of
course.
Si les pays Baltes sont plus plats que plats, si la terre de
Finlande ondule doucement, la Suède, quant à elle, est agréablement vallonnée.
La forêt domine avec ses superbes couleurs d’automne, les champs s’étendent sur
des hectares, et l’eau est partout : lacs, rivières, et bien sûr le golfe
de Botnie et ses côtes découpées.
Nous passons par la ville de Ornsköldsvik, son port, son
tremplin de ski.
Nous avons, au cours de nos périples, déjà vu nombre de
panneaux qui nous semblaient plus ou moins exotiques : traversée de
canards en Angleterre, traversée d’ours en Slovénie, traversée d’élans dans
tous les pays du nord depuis la Pologne (nous n’avons jamais vu d’ours ni
d’élans malgré les nombreux avertissements), traversée de tanks en Allemagne,
mais ce panneau-ci, nous ne l’avions jamais croisé !
Puis voici Köpmanholmen, calme, niché au bord d’une grande
baie
Son usine de fabrication d’éoliennes
Son port
Sa plage, où nous passons la nuit, sans télé, il y a trop
d’arbres… Demain, il va falloir qu’on trouve un endroit bien dégagé pour voir
Koh Lanta !!!
Oh des vaches suédoises !
Nous cherchons le long du Omnefjärd… très joli, mais trop
d’arbres
Finalement nous trouvons un parking dans la petite ville de
Härnösand que nous visitons à vélo (ouille, ya des côtes !)
Petite visite dans un supermarché de boissons alcoolisées,
où nous trouvons du « cidre ». Le cidre suédois est un breuvage
infâme. Nous avons aussi acheté du cidre anglais « Bulmer » (le u se
prononce ou).
Samedi, nous continuons notre route vers le sud. Pause repas
à Hudiksvall. Pas trop de surprise, Hubert prend une « entrecote »
(en Français dans le menu) et Agnès un « fish and chips »
Puis nous nous dirigeons vers la réserve naturelle de Hölick
Très calme, au bout d’une presqu’île, le camping de Hölick
se trouve dans une zone naturelle, avec sa forêt de pins, ses plages, ses
landes, son petit port, ses cranberrys (canneberges) que nous allons voir à
bicyclette, et avec nos gants !
Après que j’aie remis en position droite la tête de
l’antenne satellite (nous sommes revenus un peu à l’ouest), et après plusieurs
essais, la parabole trouve un passage entre les pins.
Stockholm
Nous arrivons dimanche soir à la capitale. Ce jour, les
péages de la ville sont gratuits, ça tombe bien, nous ne savons pas comment on
fait pour payer. Il n’y a pas de barrière de péage, juste des portiques qui
affichent les prix.
L’aire de camping-car du centre ville est pleine comme un
œuf, nous nous dirigeons donc vers la banlieue. Accueil par automate, langue au
choix : suédois, allemand ou anglais. Allons-y pour l’anglais… tout n’est
pas très clair, mais on arrive finalement à obtenir une carte d’accès et à se
poser sur un emplacement « utan strom », ce qui signifie non pas
avec, mais sans électricité… tant pis, les batteries sont chargées, nous avons
bien roulé. Notre carte nous a bien donné l’accès à l’aire, mais elle refuse de
nous ouvrir les sanitaires et les douches. Il faudra attendre l’ouverture de
l’accueil.
Lundi matin, nous allons à l’accueil humain du camping. Rien
ne remplace l’humain : nous avons maintenant accès à l’électricité et aux
sanitaires…
Maintenant, nous allons utiliser les transports en commun
pour nous rendre à Stockholm. L’arrêt de bus est à 200 mètres, chouette !
Mais on ne peut pas acheter les tickets à bord, zut ! Il faut se rendre dans
la petite ville distance de deux ou trois kilomètres (en camping-car, ça ira
plus vite qu’en vélo pas électrique) ; trouver un point de vente (un kebab
peut faire l’affaire) ; revenir au camping poser notre véhicule ;
aller à pied à l’arrêt de bus ; attendre un peu en regardant les horaires,
les bus passent toutes les ½ heures ou toutes les heures ; se rendre
compte juste à temps que l’on n’est pas du bon côté de la route, donc pas dans
la bonne direction ; traverser ; prendre le bus qui arrive deux minutes
plus tard ; aller jusqu’au terminus ; descendre deux étages sous la
gare routière pour prendre le métro ; nous n’avons qu’une seule carte pour
deux, nous passons donc la barrière ensemble… et hop un ptit tour de métro
jusqu’à la gare centrale.
L’église Sainte Klara
Les rues de la vieille ville « Gamla Stan » sur
son île
Le palais du roi (ou de la reine ?)
Le musée Nobel
Puis nous regagnons Magellan, avant 16 heures et le déluge