Finlande

Finlande, le pays des mille lacs

Nous quittons la mer Baltique, volontairement cette fois, pas à cause des Russes, pour nous enfoncer un peu dans les terres et voir le pays des mille lacs.
Nous ne verrons pas mille lacs, juste quelques uns, mais les mille couleurs de l’automne nous éblouissent.
Le bleu éclatant du ciel, le bleu changeant des lacs, le vert profond des pins, des sapins et autres épicéas, le vert tendre de l’herbe, le vert pastel des lichens sur le gris du granit, le blond des blés, les chaumes dorés, les écorces brunes et argent, les pointillés rouges des acacias, le flamboiement des érables et le rêve omniprésent des bouleaux en or…

La Finlande est juste comme on l’imaginait, sans la neige ni la glace, mais on ne s’en plaint pas, bien au contraire. La terre est moins plate que dans les pays Baltes, elle est couverte de forêts immenses et des roches affleurent un peu partout.

Direction Hameenlinna, balade au bord du lac à vélo



Puis halte à l’église de Hurtalla



Les moissons battent leur plein, profitant des quelques jours de soleil de ce début d’automne scandinave (il paraît que l’été a été très pluvieux, avec des températures plafonnant à 15°). Les champs de céréales, de pommes de terre ou de betteraves s’étendent sur des hectares et des hectares.


Promenade à pied vers une plage du lac de Tampere





Puis tour du lac de Putaja et Vesunti par les routes de terre. Pas vraiment de village, quelques maisons au bord du lac et des fermes. Nous sommes dans la Finlande profonde.





Les campings ouverts en cette saison se font rares, c’est pourquoi nous n’avons pas hésité jusqu’à maintenant à dormir presque systématiquement en camping, sachant que ce serait difficile ensuite. Nous passons donc la nuit sur le parking d’une station service. Nous goûtons les spécialités locales : ici une salade césar avec du bœuf grillé, enfin ce que les Finlandais appellent bœuf grillé. Hubert a dit que tuer un bœuf pour faire cela n’était pas permis ! Il rêve d’une côte de bœuf Française !

Finlande, au bord de la Baltique

Nous retrouvons la mer à Ytteri avec son immense plage de sable fin sous le soleil magnifique. Le golfe de Botnie est calme et limpide.




Un peu plus loin, à Reposaari, face au port, nous sortons les bras et les lunettes noires.







Le soir, halte à nouveau sur un parking de station service. Nous continuons nos expérimentations (anti) gastronomiques On nous sert chacun une plâtrée de frites (somme toute, très bonnes) accompagnée d’espèces de saucisses. Je ne dirai pas que ce sont des genres de saucisses de Strasbourg, ce serait faire insulte à l’Alsace que de leur comparer ces choses sans consistance accompagnées de sauce au goût bizarre. Nous nous serions largement contentés de la moitié des quantités servies, nous préparons donc notre doggy-bag pour le repas du lendemain midi que nous réchaufferons à la poële.


Vasa


Nous prenons la route de Vasa (ou Vaasa) dans le brouillard.


Un petit tour au petit port d’Ǻminne dans la brume


Puis, arrivés devant le camping de Vasa qui est fermé, nous nous dirigeons vers le terminal ferry. Au guichet unique, l’hôtesse n’est pas débordée, nous sommes tout seuls. Nous tapons la discute, in English of course. Un bateau part ce soir à 20 heures en direction de la Suède. Il nous permet de raccourcir notre route d’un millier de kilomètres et nous évite de monter plus au nord. Le nord, c’est beau certes, mais c’est pas trop notre truc, et puis, il commence à cailler… On nous demande souvent si on va au Cap Nord ou à Kirkenes… non, non ! On va à Bergen ! Coucou Marine et Josué, on arriiiiiive… tout doucement on se rapproche.
Malgré notre latitude maintenant très nord, notre fidèle antenne s’arc-boute vers l’horizon et  réussit toujours à capter le signal du satellite. Depuis quelques jours, nous laissons le chauffage en route la nuit. Depuis Riga, c’était occasionnel. C’est à Riga également que nous étions passés en couette d’hiver pour la nuit, et en parka (sans la doublure polaire pour l’instant) pour le jour.

Nous avons le temps de visiter Vasa









Puis au coucher du soleil nous embarquons pour voir où il est allé.